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COLLINE, subst. fém.
Relief de faible hauteur dont la pente est généralement douce. Les sept collines de Rome. La colline du Golgotha (P. Bourget, Essais de psychol. contemp.,1883, p. 34).Une colline assez raide − la seule saillie de ce plateau nivelé (...) se profilait devant nous (Gracq, Le Rivage des Syrtes,1951, p. 162).L'étendue morne de la plaine où il s'est passé quelque chose, le mol soulèvement des collines à l'horizon (Huyghe, Dialogue avec le visible,1955, p. 228):
La Lorraine possède un de ces lieux inspirés [où souffle l'esprit]. C'est la colline de Sion-Vaudémont, faible éminence sur une terre la plus usée de France, sorte d'autel dressé au milieu du plateau qui va des falaises champenoises jusqu'à la chaîne des Vosges. Barrès, La Colline inspirée,1913, p. 73.
SYNT. Crête, flanc, pente, pied, sommet d'une colline; colline de sable (cf. dune); monter, descendre une colline.
Littér. La double colline. Le Parnasse (qui a deux sommets).
P. métaph. D'autres chercheurs (...) entasseront sur mes collines de dossiers des montagnes de nouveaux dossiers (Curel, La Nouvelle idole,1899, II, 3, p. 202).Les petits talus de ses chevilles et (...) les collines bombées de ses longues et belles cuisses (Boylesve, La Leçon d'amour dans un parc,1902, p. 215).
Rem. On rencontre ds la docum. l'adj. collinier. Vent collinier. Vent qui souffle sur les collines. Un ronflement de vent collinier (Giono, Un de Baumugnes, 1929, p. 11).
Prononc. et Orth. : [kɔlin]. Ds Ac. 1694-1932. Homon. choline. Étymol. et Hist. 1555 Colline (P. Belon, Nature des oyseaux, 154 ds R. Philol. fr., t. 43, p. 185). Empr., prob. par l'intermédiaire de l'ital. collina « id. » (dep. le xives., M. Villani ds Batt.; P. Belon voyagea en Italie), au b. lat. collina issu de loca collina, collinus étant dér. de collis « colline ». Fréq. abs. littér. : 3 476. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 5 965, b) 3 810; xxes. : a) 5 131, b) 4 564.
DÉR. 1.
Collinaire, adj.a) Où il y a des collines. Les régions collinaires du midi de la France (L. Levadoux, La Vigne et sa cult.,1961, p. 44).b) [En parlant d'une plante] Qui pousse sur les collines. Plantes collinaires (Littré). Seule transcr. ds Littré : kol-li-nê-r. 1reattest. 1838 (Ac. Compl. 1842); dér. de colline, suff. -aire*.
2.
Collinette, subst. fém.Petite colline. Ces jolies collinettes tarasconnaises, toutes parfumées de myrte, de lavande, de romarin (A. Daudet, Tartarin de Tarascon,1872, p. 6; cf. également A. Daudet, Port Tarascon, 1890, p. 18). [kɔlinεt]. Seule transcr. ds Lar. Lang. fr. 1resattest. 1596-1614 (L. Hulsius, Dict. françois-alemand et alemand-françois), d'apr. FEW t. 2, p. 904; attest. isolées; 1872 (A. Daudet, loc. cit.). Fréq. abs. littér. : 2.