| COING, subst. masc. Fruit du cognassier, ayant la forme d'une poire, de couleur jaune. Confiture de coing; gelée, pâte de coing; sirop de coing. − Loc. fam. Jaune comme un coing. Madame Grandet était une femme sèche et maigre, jaune comme un coing (Balzac, Eugénie Grandet,1834, p. 36). Prononc. et Orth. : [kwε
̃]. Ac. 1694-1798 : Coin avec la précision : ,,il s'écrit aussi coing mais on ne prononce pas le g``. Ac. 1835-1932 : forme moderne. On rencontre encore la forme coin ds Fér. Crit. t. 1 1787 (,,On écrivait autrefois coing``), ds Gattel 1841 à côté de coing. Cf. au contraire ds Land. 1834 : ,,Coing et non pas coin``. Homon. : coin. Étymol. et Hist. xies. codoin (Gloses de Raschi d'apr. Lévy Trésor); ca 1170 cooing (G. de Berneville, S. Gilles, éd. G. Paris et Bos, 1925). Empr. au lat. impérial cotōneum « coing » (class. cotoneum malum, Caton), prob. déformation du gr. κ
υ
δ
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α [μ
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α ou μ
α
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λ
α] pommes de Kydonia en Crète (La Canée), cf. Chantraine, s.v.
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δ
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α. Fréq. abs. littér. : 48. |