| COGNASSIER, subst. masc. Arbre de la famille des Rosacées dont le fruit est le coing et qu'on utilise souvent en horticulture comme sujet pour recevoir les greffons des diverses variétés de poiriers (cf. É.-A. Carrière, Encyclop. horticole, 1862, p. 114).− En partic. Cognassier de la Chine, cognassier du Japon. Cultivés comme arbustes ornementaux. Alors [au mois d'Avril] les boutons gonflés des cognassiers du Japon montrent une peinture de rouge, sous le coup de soleil pluvieux d'une giboulée (E. de Goncourt, La Maison d'un artiste,1881, p. 376). Prononc. et Orth. : [kɔ
ɳasje]. Cognassier est la forme donnée ds Ac. 1798-1932; cf. aussi Littré, Rob., Quillet 1965 et Lar. Lang. fr.; alors que Ac. 1694-1740 donne coignassier; on rencontre les 2 formes ds Besch. 1845, Lar. 19e, Lar. encyclop. et Guérin 1892. La forme coignier est notée ds Lar. 19e, DG et Guérin 1892, la forme coigner ds DG. Étymol. et Hist. 1558 coignassier (L. Fuchs, Hist. des plantes en commentaires d'apr. Roll. Flore t. 5, p. 12); 1571 cognassier (M. de Marolles, Traduction de Virgile, ibid.). Dér. de cognasse*; suff. -ier*; dès 1255 quoingnier (Acte, Renneville, I, 27 ds Gdf.) surtout employé au xvies., attesté dans la lexicogr. ds Cotgr. 1611 (coignier) et de Trév. 1740 à Trév. 1771 (cognier) dér. de coing*. Fréq. abs. littér. : 23. Bbg. Ducháček (O.). Les Dénominations des arbres fruitiers et de leurs fruits en lat. et ds les lang. rom. R. Ling. rom. 1972, t. 36, no141/142, pp. 102-106. |