| CLOUTIER, subst. masc. Celui qui fabrique ou qui vend des clous : L'état de cloutier, s'il n'avait rien de flatteur en lui-même, à cause de la saleté de la forge et de l'embêtement de toujours taper sur les mêmes morceaux de fer, était un riche état, où l'on gagnait des dix et des douze francs par jour.
Zola, L'Assommoir,1877, p. 518. Prononc. et Orth. : [klutje]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1228 cloutier [dans un texte lat. médiév.] (Cartulaire de l'église Notre-Dame de Paris, t. 1, 450 d'apr. M. Bambeck ds Mél. Wartburg, t. II, 1968, p. 215). Prob. contraction de *clouetier, dér. de clouet (v. clouterie; FEW t. 2, p. 772 et Nyrop t. 3, § 89, 12o). Fréq. abs. littér. : 25. Bbg. Bambeck (M.). Mittellateinische Lexikalia zum FEW. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, t. 2, p. 215. − Gottsch. Redens. 1930, p. 75. − Hasselrot 20es. 1972, p. 15. − Lew. 1960, p. 26, 210. − Vidos (B. E.). Mots créés, mots empr. et curiosités lexicol. R. port. Filol. 1951, t. 1, p. 279. |