| CLAVETER, verbe trans. Poser des clavettes : 1. Un par un prévenus, les meuniers arrêtaient les moulins, clavetaient l'arbre.
J. de La Varende, Man d'Arc,1939, p. 214. Rem. On rencontre la forme part. passé claveté : 2. Les planétaires au nombre de deux, sont montés clavetés coulissant sur les arbres de roues, ils sont placés latéralement dans la cage qui peut « tourner folle » autour de ces deux pignons.
Ch. Chapelain, Cours mod. de techn. automob.,1956, p. 187. Prononc. et Orth. : [klavte], [klavεte], pour les formes respectives claveter et clavetter, admises ds Lar. Lang. fr. (cf. aussi Lar. 20e, Lar. encyclop. ainsi que Quillet 1965). Étymol. et Hist. 1861 part. passé adj. « fixé » (J. Armengaud, Traité des moteurs à vapeur, t. 2, p. 9). Dér. de clavette*; dés. -er. DÉR. Clavetage, subst. masc.Opération consistant à réunir deux pièces de machine au moyen d'une clavette. Les fours mobiles sont démontables par panneaux très robustes, réunis par un système de clavetage rapide (G. Dupont, Le Bois carburant,1941, p. 32).En partic., chir. Procédé d'arthrodèse de l'articulation tibio-tarsienne ou de celle du genou, consistant à introduire un greffon osseux en clavette entre les surfaces articulaires opposées, après forage de celles-ci. − 1reattest. 1892 (A. Croneau, Construction pratique des navires de guerre, t. 2, p. 116); de claveter, suff. -age*. BBG. − Dub. Dér. 1962, p. 30 (s.v. clavetage). |