| CLAPOTANT, ANTE, part. prés. et adj. I.− Part. prés. de clapoter*. II.− Adj. [Qualifiant la surface de l'eau] Qui clapote. Des vagues clapotantes (Lar. 19e-20e). Les vagues par leur impulsion acquise, continuent de battre, lourdes, troublées, clapotantes (Sainte-Beuve, Volupté,t. 2, 1834, p. 155).Synon. rare clapoteux, euse (cf. rem. infra) : Le quai de Thérapia, le plus déplorablement select des environs, me plaît pourtant à cause d'un remous de courant qui s'y brise avec de vraies vagues clapotantes et bouillonnantes : − les seules vagues de tout le Bosphore.
Farrère, L'Homme qui assassina,1907, p. 120. − P. ext. Trépignements funèbres de sabots clapotants (Valéry, Correspondance[avec Gide], 1891, p. 83). Rem. Clapoteux, euse est attesté dans l'ensemble des dict. gén. mais comme adj. fém. ds Ac. 1835. La mer est clapoteuse (Ac. 1835-1932). Peu à peu la mer fut courte et clapoteuse comme dans une anse presque tranquille (Lamartine, Les Confidences, 1849, p. 162). Clapotant figure ds Guérin, Lar. 19e, Lar. Lang. fr. (en rem. sous clapoteux), Littré, Quillet 1965. Prononc. : [klapɔtɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. |