| CIVE, CIVETTE1, subst. fém. BOT. Plante à racines bulbeuses, ayant les propriétés de l'oignon, et employée dans la salade ou dans les ragoûts, principalement dans le civet : Au xixesiècle, Alexandre Dumas, dans son grand dictionnaire de cuisine, cite dix herbes d'assaisonnement : le persil, l'estragon, la cive, la ciboule, la sarriette, le fenouil, le thym, le basilic, la tanaisie...
Les Gdes heures de la cuis. fr., Éluard-Valette, 1964, p. 239. Rem. Ac. 1798 et 1932 signalent une vedette civette, subst. fém. : ,,Nom donné à plusieurs variétés du genre ail dites aussi cive et ciboulette`` (cf. Verne, L'Île mystérieuse, 1874, p. 139). Prononc. et Orth. : [si:v], [sivεt]. Ds Ac. dep. 1762; Ac. 1718 et 1740 n'ont que cive. Étymol. et Hist. Fin du xiies. chive (Vie de Saint Gilles, éd. G. Paris et A. Bos, 1264); 1erquart xiiies. cive (Florence de Rome, éd. Wallensköld, 3859); 1549 civette (Est.). Du lat. class. caepa, cepa « oignon ». Fréq. abs. littér. Cive : 11. Civette : 1. Bbg. Sain. Sources t. 3 1972 [1930], p. 523. |