| CISTRE, subst. masc. Instrument de musique à cordes pincées, à manche allongé et à dos plat, employé aux xvieet xviiesiècles : Sous les nuits tombantes
Les vieux corybantes
Mettaient en courroux
Au bruit de leur cistre
(...)
Les grands aigles roux.
Hugo, Toute la lyre,t. 1, 1885, p. 128. Prononc. et Orth. : [sistʀ
̥]. Ds Ac. 1762 (renvoi à sistre) et Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1559 vostre cistre (O. de Magny, Les Odes, II, 164 ds Hug.); av. 1590 masc. (Tabourot des Accords, Les Bigarrures, Description [II, 222], ibid.). Altération du m. fr. citre, subst. fém. terme d'hist. anc. (< lat. cithara) « sorte de cithare » (av. 1566, Louise Labé ds Wright, Dict. des instruments de mus., Londres, 1941) sous l'infl. de sistre* (< lat. sistrum) « instrument à percussion ». Fréq. abs. littér. : 17. Bbg. Sar. 1920, p. 16. − Wind 1928, p. 38, 71. |