| ![]() ![]() ![]() ![]() CIRIER, IÈRE, adj. et subst. I.− Emploi adj. et subst., SC. NAT. (Ce) qui produit de la cire. A.− BOT. Arbre cirier et p. ell. cirier, subst. masc. Arbrisseau donnant une résine semblable à la cire des abeilles : 1. « ... la marche du feu est si rapide, que, non-seulement les arbres ordinaires, mais même les buissons, les cèdres et les ciriers, n'en sont point endommagés. »
Crèvecœur, Voyage dans la Haute Pensylvanie,t. 2, 1801, p. 273. B.− ZOOL. Abeille cirière, et p. ell., cirière, subst. fém. Abeille chargée de la récolte et de l'emploi des matériaux destinés à la construction des alvéoles : 2. Seule, au centre de la ruche encore vide et à créer, la docte cirière s'avance. Sous ses anneaux elle prend délicatement une plaque de cire que ses mains portent à sa bouche. La plaque est broyée de ses dents, et, comme ses dents sont des filières, la cire en sort sous forme de ruban.
Michelet, L'Insecte,1857, p. 332. II.− Subst. masc. Celui qui travaille la cire. A.− Fabricant de cierges ou d'objets en cire : 3. Le cirier avait assisté à la veillée du cadavre de Wallner. Bien entendu, de même que pour la veuve, il fournit les cierges, le drap mortuaire...
Reider, Mlle Vallantin,1862, p. 204. B.− Artiste travaillant la cire : 4. Il fait faire le portrait de sa fille par un cirier, par un sculpteur, qui a retrouvé les procédés anciens.
E. et J. de Goncourt, Journal,1872, p. 923. Prononc. et Orth. : [siʀje], fém. [-ε:ʀ]. Le subst. masc. ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. A. Subst. masc. 1. 1erquart xiiies. « fabricant, marchand de bougies » (Aymeri de Narbonne, 2124 ds T.-L.); 2. 1771 bot. « nom de plusieurs arbres ou arbrisseaux qui produisent de la cire » (Trév.). B. Adj. 1. 1571 « de cire » (M. de La Porte, Epithètes, 243 rods Hug. : Liqueur [...] ciriere ou cireuse), attest. isolée; 2. 1845 adj. et subst. abeille cirière, une cirière (Besch.). Dér. de cire*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 26. |