| CINCHONINE, subst. fém. Alcaloïde du quinquina (cf. Lar. méd. 1970) : Le quinquina gris ne contient que de la cinchonine, et en plus petite quantité que les autres. D'après ces résultats, le quinquina rouge doit être le plus fébrifuge.
J.-B. Kapeler, J.-B. Caventou, Manuel des pharmaciens et des droguistes,t. 2, 1821, p. 604. Rem. Plusieurs termes formés à partir du rad. cincho(n)- apparaissent ds les dict. à la fin du xixes., notamment a) Cinchonicine, subst. fém. Base isomère de la cinchonine. Attesté ds les dict. gén. à partir de Lar. 19e. b) Cinchocérotine, subst. fém. Composé obtenu en épuisant le quinquina par l'alcool chaud et laissant refroidir le liquide dans un vase contenant de la chaux. Attesté ds les dict. gén. à partir de Lar. 19eSuppl. 1890. c) Cinchotémicine, subst. fém. Composé obtenu en chauffant le sulfate de cinchonine à 150o. Attesté ds les dict. gén. à partir de Lar. 19eSuppl. 1890. Aucun de ces termes ne figure ds les dict. récents, hormis cinchonicine qui est ds Quillet 1965. Prononc. : [sε
̃kɔnin]. Étymol. et Hist. 1820 [d'apr. Privat-Foc.] (Pelletier et Caventou ds A. Richard, Bot. méd., Paris, 1823, p. 425); v. aussi Nysten 1824. Dér. avec suff. -ine* du rad. du lat. sc. chinchona « arbre à quinquina » mot créé par Linné en 1742 (Genera Plant[arum], 2eéd.; cinchona ds NED) en l'honneur de la comtesse de Chinchón, vice-reine du Pérou, qui en 1640 rapporta le quinquina du Pérou en Espagne (FEW t. 2, p. 637a; NED). |