| CIMOLÉE, subst. fém. PHARM. ,,Espèce d'argile qui passait pour astringente et résolutive`` (Littré). Rem. Attesté de Ac. 1835 à Lar. 20e. − Emploi adj. ,,Matière cimolée ou cimolie.`` (Ac. 1835). ,, Dépôt qui se trouve sur les meules à aiguiser`` (Ac. 1835). Prononc. et Orth. Seule transcr. ds Land. 1834 : ci-mo-lé. Ds Ac. 1762 et 1798 s.v. cimolie; ds Ac. 1835 s.v. cimolée. Étymol. et Hist. 2emoitié xives. chimolee « argile utilisée comme remède astringent » (Brun de Long Borc, Cyrurgie, ms. de Salis, fo93ads Gdf.); av. 1590 cimolée (Ambr. Paré, XXVI, 15 ds Hug.). Empr. au lat. méd. cimolia [terra, creta] (ds TLL Onom. II, 444, 50 sqq.) usuel sous la forme cimolea au Moy. Âge ds Mittellat. W. s.v., 576, 63, empr. au gr. κ
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α « terre blanche contenant de la soude et servant de savon » [proprement « terre de Cimolus »], dér. de Κ
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ς, nom d'une île des Cyclades, où l'on trouve cette argile. |