| CIMETERRE, subst. masc. Sabre oriental dont la lame courbe à un seul tranchant s'élargit vers son extrémité. Large cimeterre; cimeterres japonais, luisants : Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère.
Hugo, La Légende des siècles,t. 2, Sultan Mourad, 1859, p. 445. Prononc. et Orth. : [simtε:ʀ]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1450 (Jean Chartier, Histoire de Charles VII, p. 272 ds La Curne). Empr. à l'ital. scimitarra « id. » (xves., Pulci ds DEI), lui-même empr. au persan šamšīr « épée » (FEW t. 19, p. 170b) par l'intermédiaire du turc (v. Gdf. Compl., Gay, Hug.). La présence du -t- s'explique peut-être par dissimilation des deux -š- ou par infl. d'un autre mot inconnu. Fréq. abs. littér. : 53. Bbg. Hope 1971, p. 34. − Lammens 1890, p. 88. − Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 415. |