Rem. On rencontre ds la docum. des emplois du mot au fém. Mon Octobre frileux donne sa chrysanthème (Coppée, Poésies complètes, t. 3, 1865-1908, p. 265). Il n'y a que vous (...) pour trouver des chrysanthèmes si belles, ou plutôt si beaux puisqu'il paraît que c'est ainsi qu'on dit maintenant (Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1918, p. 602).

Prononc. et Orth. : [kʀizɑ ̃tεm]. Durée longue sur la finale ds Littré, DG et Passy 1914. Cette durée est due à la confusion qui règne au sujet de la durée et du timbre dans les mots sav. du lat. ou du gr. (cf. G. Straka, Syst. des voyelles du fr. mod., Strasbourg, Inst. de Phonét., 1950, p. 33). On rencontre la var. chrysantème ds T. Tzara, Manifeste Dada 1918, 1963, p. 28. Noter que déjà Besch. 1845 attribue, à tort, cette graph. à Land. 1834 ce qui est révélateur de la tendance à supprimer le 2^eh du mot. Ac. 1762 et 1798 : chrysanthemum. Ac. 1835-1932 : chrysanthème. La forme lat. est enregistrée à côté de la forme fr. ds Land. 1834. Besch. 1845 emploie chrysanthème comme vedette, mais signale chrysanthemum et 2 autres formes à moitié francisées et qu'il rejette chrysanthémum et chrysanthémon. Étymol. et Hist. 1543 chrysantemon (Ant. Pierre, trad. de Constantin César, Les XX Livres d'agriculture, II, 5 cité par Vaganay ds Fr. mod., t. 5, p. 72); 1755 chrysantheme (Prév.). Empr. au lat. impérial chrysanthemon transcription du gr. χ ρ υ σ α ́ ν θ ε μ ο ν « id. », littéralement « fleur d'or ». Fréq. abs. littér. : 114. Bbg. Dauzat Ling fr. 1946, p. 39. − Millepierres (F.). N. de fleurs. Vie Lang. 1961, p. 286.