| CHRISTICOLE, subst. et adj. Rare, vx. Adorateur/trice du Christ : − Au reste, ajouta-t-il, je me suis toujours bien accommodé des théophages et des christicoles.
A. France, Les Dieux ont soif,1912, p. 187. − Emploi adj. (cf. Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Lar. encyclop.). Prononc. Seule transcr. ds Littré : kri-sti-ko-l'. Étymol. et Hist. 1. xves. subst. christicole « adorateur du Christ » (Conversion de Saint-Paul ds Mystères inédits du XVes., éd. Jubinal, t. 1, p. 31 ds IGLF) − fin du xvies. christicolle (Les Ballieux des ordures du monde, Variétés hist. et littér., t. 3, p. 193), rare; repris av. 1733 (Le Testament de Jean Meslier cité ds Brunot t. 9, 2, p. 899) et en 1797 (sous la forme christocole, Semaines critiques ou gestes de l'an V cité ds Brunot t. 9, 2, p. 835); 1492 adj. « qui adore le Christ » (Les Passages d'Oultremer, fo159 vods Gdf. Compl.), attest. isolée, à nouv. en 1803 (Boiste); 2. xviiies. superstition christicole (Voltaire d'apr. R. Hist. litt. Fr., t. 28, p. 107). Empr. au lat. chrét. christicola subst. et christicolus adj. « adorateur du Christ » (début ves., Blaise), dér. du rad. de Christus (Christ*); suff. -cola (-cole*). Fréq. abs. littér. : 1. |