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CHOUCROUTE, subst. fém.
ART. CULIN. Chou émincé ayant fermenté dans une saumure aromatisée, de baies de genièvre notamment. Choucroute d'Alsace (Rob.). Des barriques défoncées débordaient d'une choucroute jaune, déchiquetée comme de la vieille guipure (Zola, Le Ventre de Paris,1873, p. 778).
Choucroute garnie. Plat de choucroute cuite accompagnée de diverses charcuteries (cf. Murger, Scènes de la vie de bohème, 1851, p. 32).
Prononc. et Orth. : [ʃukʀut]. Ds Ac. 1835-1932. Orthovert 1966 : ,,Pas d'accent sur l'u de croûte; cette partie du radical n'appartient pas à la famille de croûte.`` Cf. étymologie. Étymol. et Hist. 1699 suisse romand, Neuchâtel surcrute (Pat. Suisse rom.); 1739 sorcrotes (Les Dons de Comus, 114 ds Quem.); 1768 chou-croute (Cappe d'Auteroche, Voyage en Sibérie, 1, 19, ibid.); 1786 choucroute masc. (Mercier, Tableau de Paris, II, 351, ibid.). Empr. au dial. alsacien surkrut (corresp. à l'all. Sauerkraut, littéralement « herbe sure ») avec altération ultérieure d'apr. chou* et croûte*; pour la forme romande, v. Tapp. t. 2, 1916, p. 138. Fréq. abs. littér. : 65. Bbg. Baldinger (K.). À Propos de l'infl. de la langue sur la pensée. R. Ling. rom. 1973, t. 37, no147-148, p. 267. − Duchaček (O.). La Tendance de motivation et la conscience étymol. Wissenschaftliche Zeitschrift der Humboldt Universität Berlin. Gesellschaft-Sprach-Wissenschaftliche Reihe. 1969, t. 18, no4, p. 702. − Gohin 1903, p. 330. − Thomas (A.) Nouv. Essais 1904, p. 31.