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CHOPER, verbe trans.
Arg., fam.
A.− [Le compl. désigne une chose] Voler, dérober. Synon. chiper.Choper une montre (Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop.) :
1. − Faut voir, dit-il, comment dans les cantonnements les frères se développent, pour chercher d'abord où bien loger et bien manger. Et puis, après qu'la chose du bidon est réglée, pour choper les débits clandestins. Barbusse, Le Feu,1916, p. 128.
P. ext. Attraper, prendre de façon brusque et inattendue. Choper une bonne place (Rob.). Aller choper le mal de la mort (Giono, Les Grands chemins,1951, p. 90).
B.− [Le compl. désigne une pers.] Prendre quelqu'un sur le fait, l'arrêter. Faut pas arriver avant la Sorrante, pour choper le neveu la main au sac (J. de La Varende, La Dernière fête,1953, p. 134):
2. ... Louise s'était fait choper à Lyon, une malchance... Prise dans une râfle ordinaire, elle avait été identifiée, une rare déveine, et évidemment aussitôt embarquée. E. Triolet, Le Premier accroc coûte deux cents francs,1945, p. 244.
Prononc. : [ʃ ɔpe], (je) chope [ʃ ɔp]. Homon. chopper. Étymol. et Hist. 1800 « prendre, attraper » (P. Leclair, Hist. des brigands chauffeurs et assassins d'Orgères, p. 139). Sens spécialisé de chopper*, se faire choper pour se faire prendre étant l'équivalent de prendre une chute au fig. (FEW t. 13, 2, p. 346a; Esn.; cf. aussi les sens arg. de se casser, se fouler le poignet sur quelque chose « voler quelque chose » et de tomber « prendre [une femme] »). Fréq. abs. littér. : 19. Bbg. Grimaud (F.). Petit gloss. du jeu de boules. Vie Lang. 1969, p. 112. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 189; Sources t. 3 1972 [1930], p. 166, 523.