| CHOCOLATIER, IÈRE, subst. Personne qui fabrique ou qui vend du chocolat. Des parfums de vanille montant du sous-sol d'un chocolatier (Zola, Nana,1880, p. 1260):Des queues s'allongent à la porte des marchands de la seule chose qui reste à manger : des chocolatiers. Et l'on voit des soldats tout fiers d'avoir conquis une livre de chocolat.
E. et J. de Goncourt, Journal,1871, p. 729. − Emploi en appos. avec valeur d'adj. Les demoiselles chocolatières. Vendeuses de chocolat (cf. A. France, Le Petit Pierre, 1918, p. 57). − Spéc. Chocolatière. Ouvrière d'une fabrique de chocolat (cf. Aragon, Les Beaux quartiers, 1936, p. 19). Prononc. et Orth. : [ʃ
ɔkɔlatje], fém. [-tjε:ʀ]. Passy 1914 transcrit [-lɑ-] avec [ɑ] post.; à ce sujet cf. chocolat. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1694 chocolatière « vendeuse de chocolat » (J.-B. Rousseau, Le Café cité ds Trév. 1752); 1706 chocolatier « marchand de chocolat » (Rich.; ne se trouve pas ds Rich. 1680, contrairement à ce qu'indique FEW t. 20, p. 63). Dér. de chocolat*; suff. -ier*, -ière. Fréq. abs. littér. : 37. Bbg. Darm. 1877, p. 107. |