| CHLAMYDE, subst. fém. ANTIQ. Manteau retenu au cou par une agrafe, en usage chez les Grecs puis chez les Romains : 1. Belles et beaux, couchés dans leur blanche Khlamyde Que le sang par endroits teint de sa pourpre humide.
Leconte de Lisle, Poèmes antiques,Niobé, 1852, p. 200. 2. Sous la toge ou la chlamyde, on voudra entendre battre le cœur de l'homme tout pareil en ses désirs et en ses passions au cœur de l'homme contemporain.
R. Dumesnil, Hist. ill. du théâtre lyrique,1953, p. 112. Prononc. et Orth. : [klamid]. Ds Ac. 1762-1932. Écrit khlamyde dans l'ex. 1. Étymol. et Hist. Av. 1502 clamide (Octavien de Saint-Gelais, Enéide, éd. 1540, 87 vods Barb. Misc. 18, no8). Empr. au lat. class. chlamys, -idis « manteau luxueux », lui-même empr. au gr. χ
λ
α
μ
υ
́
ς « casaque de cavalier ». Fréq. abs. littér. : 28. |