| CHEVRIER, IÈRE, subst. Celui, celle qui fait paître les chèvres. Le chévrier qui dort protège dans ses bras un chevreau (Barrès, Le Voyage de Sparte,1906, p. 133):J'entends encore au loin dans la plaine ouvrière
Chanter derrière moi la douce chevrière,
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Hugo, Les Contemplations,Pasteurs et troupeaux, t. 3, 1856, p. 129. Prononc. et Orth. : [ʃ
əvʀije], fém. [-jε:ʀ]. Warn. 1968 est le seul dict. à noter [ə] muet entre parenthèses (malgré la loi des 3 consonnes). Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1241 (Cart. S. Vinc., B.N.L 10023, fo31 rods Gdf. Compl.) Du lat. class. caprarius « id. ». Fréq. abs. littér. : 71. Bbg. Brücker (F.). Die Blasinstrumente in der altfranzösischen Literatur. Giessen, 1926, p. 55. |