| CHEMISER, verbe trans. [Correspond à chemise II] TECHNOL. Garnir (quelque chose) d'un enduit, d'une enveloppe ou d'un revêtement protecteur. Chemiser un cylindre, un projectile. Les ouvriers rapides habillaient de paillons les bouteilles chemisées de papier rouge (Hamp, Vin de Champagne,1909, p. 182).Le trou de sonde est chemisé par des tubes d'acier pour éviter les éboulements (J. Stocker, Le Sel,1949, p. 52).− En partic., HORTIC. Chemiser des couches de champignons. Les recouvrir d'une légère couche de paille afin de les protéger des agents extérieurs, en particulier de la lumière (cf. H. Bazin, Le Bureau des mariages, 1951, pp. 180-181). Rem. On rencontre ds la docum. a) Un emploi correspondant à chemise I avec le sens de « confectionner, fournir une (des) chemise(s) (à quelqu'un) ». Vous aurez beau être habillé, chemisé, botté par les meilleurs faiseurs (...) les femmes diront de vous : « M. X***, oui, il est très soigné » (P. Bourget, Physiol. de l'amour mod., 1890, p. 53). b) Le part. passé adjectivé chemisé, ée. Qui est garni d'une enveloppe ou d'un revêtement protecteur. Un cylindre chemisé de cuivre (La Civilisation écrite, 1939, p. 608). Prononc. : [ʃ(ə)mize], (je) chemise [ʃ(ə)mi:z]. Pour [ə] muet cf. chemin. Étymol. et Hist. 1838 (Ac. Compl. 1842). Dénominatif de chemise*; dés. -er. |