| CHAUFFERIE, subst. fém. Rare. Action, fait de chauffer par différents moyens; système de chauffage. Durant l'oisive chaufferie de pieds d'une nuit de grand'garde, en 1870 (Bloy, Le Désespéré,1886, p. 44).− P. méton. ♦ Usuel. Local où se trouvent les chaudières, en particulier sur un navire, dans une usine, un immeuble. Synon. chambre de chauffe.Il n'osa descendre à la chaufferie, à la salle des machines (Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 446). ♦ MÉTALL., peu usité. Fourneau, forge où l'on travaille le fer, en particulier pour le réduire en barres. Prononc. et Orth. : [ʃofʀi]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1334 « action de chauffer le four » (Cart. de la consist. de Willy, Arch. S 38, pièce 1 ds Gdf.), hapax; 2. 1723 « forge où l'on réduit le fer en barres » (J. Savary des Bruslons, Dict. universel de comm.); 3. 1873, 6 déc. « lieu, dans un navire à vapeur, où se produit la chaleur » (Journal officiel, p. 7512, 1recol. ds Littré). Dér. de chauffer*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 16. |