| CHAUDRONNERIE, subst. fém. A.− Profession, travail du chaudronnier artisan ou ouvrier (cf. Encyclop. pratique de l'éduc. en France, 1960, p. 270). ♦ Grosse chaudronnerie. Travail des tôles épaisses pour la fabrication d'appareils industriels (chaudières à vapeur, appareils de distillation, etc.) (cf. M. Gasnier, Dépôts métalliques directs et indirects, 1927, p. 154). B.− P. méton. 1. Lieu de travail (fabrique, usine, atelier d'usine) du chaudronnier. J'ai visité l'usine et la nouvelle chaudronnerie (Nizan, La Conspiration,1938, p. 158). 2. Objet, ensemble d'objets, d'appareils que fabrique le chaudronnier. Bruits de ferraille et de chaudronnerie (H. Malot, Sans famille,1878, p. 115). − [P. anal. avec la matière, la forme de ces objets, le bruit qu'ils font] Je me laissai habiller de chaudronnerie guerrière [armure] (J. de La Varende, L'Amour de Monsieur de Bonneville,1955, p. 187). Prononc. et Orth. : [ʃodʀ
ɔnʀi]. Ds Ac. 1740 s.v. chauderonnerie (cf. aussi ds Fér. 1768). Ds Ac. 1762-1932 sous la forme moderne. Fér. Crit. t. 1 1787 propose la graph. chaudronerie. Étymol. et Hist. 1. 1611 « mets cuits dans un chaudron » (Cotgr.); 2. 1680 (Rich. : Chauderonnerie, chaudronnerie. Marchandise de chaudronnier). Dér. de chaudron*; suff. -erie*; au sens 2, a éliminé le plus anc. chauderonnie 1408 (Stat. des chauderonn., Ord. IX, 315 ds Gdf.). Fréq. abs. littér. : 11. |