| * Dans l'article "[CHATIRON],, subst. masc." [CHATIRON], subst. masc. ,,Matière qui servait autrefois à dessiner les traits d'ombres sous les couleurs transparentes`` (Besch. Suppl. 1845). Rem. Attesté aussi ds Guérin 1892, Lar. 19e, Lar. encyclop. et Quillet 1965. Étymol. et Hist. 1845 (Besch.). Adaptation de l'all. Schattierung « nuance, dégradé », terme de céramique. DÉR. 1. Chatironner, verbe trans.,céram. Cerner une figure, une décoration d'un fin trait noir ou foncé, généralement obtenu à l'aide d'un poncif, pour en faire ressortir les contours. Un trait brun, épais, ressenti, chatironne le profil de ses figures [de Puvis de Chavannes] dans un contour enveloppant (J. Péladan, La Décadence esthétique,p. 24 cité ds Rheims 1969).− Transcrit ds Littré : cha-ti-ro-né. − 1reattest. 1877 chatironner (Littré Suppl.); de chatiron, dés. -er. 2. Chatironné, ée, adj.Peinture (de céramique) chatironnée (cf. A. Brongniart, Traité des arts céramiques,1844, p. 379).Décor (de faïencerie) de bouquets chatironnés à la mode de Saxe (abc décor, Paris, no7,1973, pp. 18-19).Soupière et son présentoir à décor de fleurs chatironnées des Indes (abc décor, Paris, no7, 1973, pp. 18-19).− 1reattest. 1844 (Brongniart, supra); de chatiron, suff. -é. BBG. − Dict. des mots sauvages. Vie Lang. 1969, p. 240 (s.v. chatironner). |