| CHARRONNERIE, subst. fém. A.− Industrie du charron. Le frêne, si précieux encore pour la charronnerie et l'outillage agricole (Vidal de La Blache, Principes de géogr. hum.,1921, p. 165). − P. méton. Ouvrage du charron. Pouillaude est mal vu (...) N'empêche que sa charronnerie est réputée (R. Martin du Gard, Vieille France,1933, p. 1043). B.− P. ext. Lieu où s'exerce, où s'apprend ce métier. Je visite (...) la charronnerie (Du Camp, En Hollande,1859, p. 206). Prononc. et Orth. : [ʃ
ɑ
ʀ
ɔnʀi] ou [ʃa-]. Pour le timbre de la 1resyll., cf. charron. Ds Ac. 1932. Comparer avec chariot écrit avec 1 seul r. Étymol. et Hist. 1295 caronnerie « travail du charron » (Enq., Arch. J 785 ds Gdf.) − 1611, Cotgr.; 1859 « atelier de charron, fabrique de voitures » (Du Camp, En Hollande, p. 206); 1872 « industrie du charronnage » (Littré Suppl.). Dér. de charron*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 7. |