| CHARRONNAGE, subst. masc. Travail, industrie du charron. Un atelier, un chantier de charronnage : 1. Le roulage, la poste, les auberges, le charronnage, les entreprises de voitures publiques, toutes les industries qui vivent par la route et par la rivière, se groupèrent au bas d'Angoulême pour éviter les difficultés que présentent ses abords.
Balzac, Les Illusions perdues,1843, p. 37. 2. Rien, pas une cloche, pas un cri, pas même un de ces bruits de charronnage tintant si clair dans l'atmosphère vibrante du Midi.
A. Daudet, Port-Tarascon,1890, p. 6. − En partic. Bois de charronnage. − P. méton. Ouvrage du charron. Le charron était intéressé à vanter mes charrues à roues pour débiter son charronnage (Balzac, Le Médecin de campagne,1833, p. 58). Prononc. et Orth. : [ʃ
ɑ
ʀ
ɔna:ʒ] ou [ʃa-]. Pour le timbre de la 1resyll., cf. charron. Ds Ac. 1694-1878. Comparer avec chariot écrit avec 1 seul r. Étymol. et Hist. 1690 (Fur.). Déjà attesté en 1551 au sens de « droit de péage sur le transport de marchandises par bateau » (ds Gdf.). Dér. de charron*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 6. |