| CHAPELLERIE, subst. fém. A.− Industrie et commerce des chapeaux : 1. Maintenant, il rêvait une grande chapellerie militaire. Les fonds lui manquaient pour commencer.
Flaubert, L'Éducation sentimentale,1869, p. 196. 2. La mode est un métier féminin par excellence. (...) Il ne faut pas le confondre avec la chapellerie, qui est une industrie : industrie de la fabrication des coiffures d'homme et de femme, et qui comporte la seule fabrication des formes.
C. Blanquet, Technol. des métiers de l'habillement,1948, p. 129. B.− P. méton. 1. Magasin où l'on vend des chapeaux : 3. Tous les objets qu'il [mon tuteur] disait en riant attendre de mes futurs millions me sautent encore aux yeux, (...), dans chaque chapellerie, parmi les initiales d'argent piquées sur le velours comme les décorations d'un mort, m'appellent ses deux initiales, pour lesquelles il n'eût jamais les deux francs nécessaires, et qui étaient pourtant les plus faciles à saisir, l'A et le B.
Giraudoux, Siegfried et le Limousin,1922, p. 182. 2. Ensemble des articles que vendent les chapeliers. Rem. Attesté ds Besch. 1845 et Lar. 19e, Lar. Lang. fr. Prononc. et Orth. : [ʃapεlʀi]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1. 1268 « confection, commerce de chapeaux » (E. Boileau, Métiers, éd. Lespinasse et Bonnardot, titre XCI, p. 200); 2. 1723 « boutique » (Savary des Bruslons, Dict. univ. de commerce d'apr. FEW, t. 2, p. 288 a); 3. 1819 « articles que vendent les chapeliers » (Boiste). Dér. de chapelier; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 10. |