Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
CHAMPOREAU, subst. masc.
Boisson à base de mélanges divers contenant de l'alcool.
A.− Spécialement
1. Boisson américaine composée de toutes sortes de liqueurs : absinthe, curaçao, etc. (cf. Lar. 19e, Lar. encyclop.).
2. Boisson chaude, d'abord en usage chez les Européens d'Afrique du Nord, à base de café, café au lait et d'alcool (vin, eau-de-vie, autre liqueur). Champoreau au vin, au café. Aller chez un ami boire l'absinthe ou le champoreau (A. Daudet, Tartarin de Tarascon,1872, p. 105).
P. ext. Café noir additionné d'eau-de-vie. (Fam.) faire champoreau. Il boit un champoreau. Café et kirsch. Bouillant (Giono, Chroniques,Noé, 1947, p. 75).
B.− P. anal. Bouillon auquel on ajoute du vin rouge :
On lui servit un bouillon de viande, un consommé chaud dans lequel il versa, d'emblée, une grande bolée de vin rouge. Il expliqua : − C'était une coutume de mon père. Un champoreau, comme il disait. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,La Passion de Joseph Pasquier, 1945, p. 133.
Rem. Dans ce dernier ex., le contexte permet de penser qu'il s'agit plutôt du sens plus connu de l'expr. faire chabrot ou chabrol.
Prononc. : [ʃ ɑ ̃pɔ ʀo]. Étymol. et Hist. Av. 1864 « mélange de lait, de café et de rhum » (Commentaires de Loriot ds Quem. Fichier). Prob. empr. à l'esp. champurro « mélange de liqueurs », terme en usage, selon Cor., s.v. chapurrar, au Mexique, Venezuela et Pérou, dér. de champurrar (auj. chapurrar) « mélanger un liquide avec un autre », attesté dep. 1729 et d'orig. obsc. (v. Cor., loc. cit. et FEW t. 21, 1, p. 499). Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. Quem. 2es., t. 1, 1970. − Sain. Lang. par. 1920, p. 160.