| CHAMPEAUX, subst. masc. plur. Vx. Prés, prairies situés en plein champ par opposition aux prés de rivière situés en contrebas ou en fond de rivière. L'après-midi, il fit sa promenade ordinaire, et s'en alla aux champeaux (Guéhenno, Jean-Jacques,Grandeur et misère d'un esprit, prol., 1952, p. 102).Rem. Lar. 19eprécise : ,,Ne se dit plus guère et n'a jamais été bien usité au singulier.`` Noté comme ,,vieilli`` par Ac. 1878 et ,,vieux`` par Lar. 20e; absent des dict. postérieurs. Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds DG : chan-pó. Enregistré au plur. ds Ac. 1762, 1835 et 1878. Étymol. et Hist. 1521 prez champaux (Coutumes de Xaintonge, titre IV ds Nouv. Coutumier génér., t. 4, p. 872); 1762 champeaux subst. masc. (J.-J. Rouss., Em., III ds Littré). De l'a. fr. champel (d'où champeaux), champal (d'où champaux) adj. « situé en plaine, en campagne » ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 3147), dér. en -alis (al*) de champ*, employé dans la loc. prés champaux (opposés à prés de rivière). Fréq. abs. littér. : 1. |