| CHAMOISERIE, subst. fém. A.− PEAUSS. Lieu où l'on apprête les peaux de chamois (ou d'autres peaux). − P. méton. 1. Art de préparer ces peaux auxquelles on donne la façon de la peau de chamois. Sulfonées, certaines huiles conviennent au nourrissage des cuirs de chamoiserie (J.-J. Chartrou, Pétroles naturel et artificiels,1931, p. 148). 2. La marchandise ainsi confectionnée. La voiture roule sur un pont-levis entre de petites boutiques de chamoiseries, canifs, tire-boutons (A. Daudet, Tartarin sur les Alpes,1885, p. 207). B.− P. ext. Le commerce général de ces peaux : Le père Ducros qui avait de l'aisance, car il a fait son héritier M. Navizet de Saint-Laurent, ancien entrepreneur de chamoiserie, était fort bien servi par un grand et gros valet, ...
Stendhal, Vie de Henry Brulard,t. 1, 1836, p. 224. Prononc. et Orth. : [ʃamwazʀi]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. 1. 1723 « lieu où l'on prépare les peaux » (J. Savary des Bruslons, Dict. universel de comm., t. 1, Paris : [...] les premieres Chamoiseries qui se sont vûes en France, furent établies à Poitiers, du tems de François Premier); 2. 1753 « peaux préparées par le chamoiseur » (Encyclop. t. 3 s.v. : Il fait le commerce de chamoiserie); 3. 1832 (Raymond : Chamoiserie [...] Art du chamoiseur). Dér. de chamoiser* étymol. 2; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 1. |