| CESSEZ-LE-FEU, subst. masc. inv. Arrêt négocié des combats. Ligne de cessez-le-feu : − Peut-être que la guerre est finie, depuis minuit, dit Charlot en riant d'espoir. Le « cessez-le-feu », c'est toujours à minuit.
− Ou à midi.
− Mais non, petite tête, à minuit : à zéro heure, tu comprends?
Sartre, La Mort dans l'âme,1949, p. 47. Prononc. : [seselfø]. Étymol. et Hist. [Fin xixes. d'apr. Lar. lang. Fr.]; 1919 (Dorgelès, Les Croix de bois, p. 277 : Cessez-le-feu! cria une voix derrière nous); d'où subst. 1949, supra. Composé de la 2epers. du plur. de l'impér. de cesser*, de le* et de feu*. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Grimaud (F.). Petit gloss. du jeu de boules. Vie Lang. 1969, p. 112. |