| CERNEAU, subst. masc. A.− Noix encore verte; chair de la noix encore verte. Manger des cerneaux, éplucher des cerneaux (cf. Ac. 1798-1878). Je vais t'envoyer des cerneaux. Mais ils tournent en noix, déjà (Flaubert, Correspondance,1874, p. 101). ♦ Vin de cerneaux. Vin rosé, bon à boire à l'époque des noix vertes. B.− P. ext. Tout fruit huileux (noix, noisettes, amandes) encore vert (cf. L.-E. Audot, La Cuisinière de la campagne et de la ville, 1896, p. 623). Prononc. et Orth. : [sε
ʀno]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Fin xiiies. cerniaux (Guillaume de La Villeneuve, Les Crieries de Paris ds Fabliaux, éd. Barbazan et Méon, vol. 2, p. 279, vers 55); 1456 cerneaux (A. de La Sale, Le Petit Jehan de Saintré, 71 ds Z. fr. Spr. Lit., vol. 28, t. 1, p. 79). Dér. de cerner* [les noix]; suff. -eau*. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Goug. Mots t. 2, 1966, p. 82. − Monnot (R.). Le Noyer. Vie Lang. 1963, pp. 383-386. − Pauli 1921, p. 43. |