| CELLÉRIER, IÈRE, subst. et adj. Vieilli [Dans les ordres monastiques]Religieux, religieuse chargé(e) de l'approvisionnement du cellier, de la nourriture et des dépenses de la communauté. Synon. intendant, économe.Le père cellérier et le père hôtelier (Huysmans, L'Oblat,t. 2, 1903, p. 165):l'abbesse. − Ma sœur Françoise-Claire est cellérière et ne peut partir sur l'heure, sans avoir mis en ordre les affaires et les comptes.
Montherlant, Port-Royal,1954, p. 1025. Prononc. et Orth. : [seleʀje], fém. [-ʀjε:ʀ]. Ds Ac. 1694-1932, sous la forme cellérier (,,on prononce célérier, ère`` Ac. 1835). Fér. écrit cellérier en 1768 et cellerier en 1787 (et transcrit en conséquence). Cellerier également ds Rouss.-Lacl. 1927, qui souligne le ,,maintien de l'e muet``. Étymol. et Hist. Ca 1175-80 celerier (Renart, éd. M. Roques, br. II, 3627 [var. celenier]); ca 1195-1200 celeriere (ibid., br. XIV, 14590 : [var. celeresse]). Du lat. eccl. cellararius, cellerarius « religieux préposé au soin du cellier » ca 520 Règle du Maître, éd. A. de Vogüé, 16, 29, lui-même réfection d'apr. cellarium « magasin à vivres » (cf. cellier) de cellarius « chef de l'office » attesté dep. Plaute, Captifs, 895. Fréq. abs. littér. : 31. |