| CARRELURE, subst. fém. A.− [Correspond à carreler A] Figure quadrangulaire, carreau. Carrelures imitant les pierres d'une construction régulièrement disposées (L'Hist. et ses méthodes,1961, p. 762). Rem. Attest. unique ds la docum.; inconnu ds les dict. du xixeet du xxesiècle. B.− [Correspond à carreler II B 2] Vx. Semelles neuves pour la réparation de vieilles chaussures. Mettre une carrelure à des souliers (Ac. 1798-1878). − P. ext. Ressemelage de vieilles chaussures. Prononc. et Orth. : [kaʀly:ʀ] ou [kɑ
ʀ-]. [a] ant. ds Passy 1914 et Lar. Lang fr.; cf. aussi Nod. 1844, Fél. 1851 et Littré. [ɑ] post. ds Land. 1834, Gattel 1841 et DG. Pas de transcr. ds Barbeau-Rodhe 1930, Dub., Pt Rob., Pt Lar. 1968, Warn. 1968 et Rob. Suppl. 1970. Ds Ac. 1694 sous la forme quarrelure; ds Ac. 1718-1932 sous la forme moderne. Étymol. et Hist. 1401 (cité ap. Dehaisnes, Hist. de l'art en Flandre, 821 ds Delb. Notes [ms déposé à la Sorbonne] : Une aultre parure de quarrelure de lyons indes et losenghes d'or). Dér. du rad. de carreler* étymol. 3; suff. -ure*. |