| CAPUT-MORTUUM, subst. masc. ALCHIM., CHIM. ANC. ,,Résidus d'opération dont on croyait ne pouvoir tirer aucun parti`` (Ac. 1835-78). Rem. Ac. 1798 renvoie à tête morte. − Au fig. Le dépôt de vos produits, caput mortuum destiné à l'engrais de cette terre légère qu'on appelle l'abonnement (Mérimée, Portraits hist. et litt., 1870, p. 141); une imperceptible quantité d'arome s'extrait d'un énorme caput mortuum de matière gâchée (Renan, L'Avenir de la sc.,1890, p. 111). Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds Littré : ka-put-mor-tu-om'. Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1. 1751 chim. (Encyclop. t. 2), considéré comme sorti de l'usage (Ibid.); 2. 1845 fig. (Besch.). Mots lat. d'érudition caput mortuum littéralement « tête morte », employé dans une expr. propre aux alchimistes pour signifier « le principe essentiel (des matières) annulé ». |