| CAPUCHONNER, verbe trans. A.− Vx. ,,Couvrir d'un capuchon`` (DG; aussi Rob.). B.− CH. DE FER. Fermer le capuchon de la cheminée d'une locomotive. Cette opération [fermer le capuchon], que l'on nomme capuchonner la machine, ne se fait que lorsqu'elle doit rester en station et en feu pendant quelque temps (J. Armengaud, Traité des moteurs à vapeur, t. 2, 1861, p. 242). − P. ext. ,,Disposer une locomotive de telle façon que la production de la vapeur y cesse et que la pression de la machine aille s'affaiblissant à mesure que le train avance`` (Littré; aussi ds la plupart des dict. gén. du xixes., Lar. 20eet Quillet 1965) : Aussitôt que le foyer aura été nettoyé et le cendrier vidé il [le mécanicien] en fermera les portes et capuchonnera la cheminée aux trois quarts.
A. Herdner, Constr. et conduite des locomotives à vapeur,1887, p. 80. Prononc. : [kapyʃ
ɔne], (je) capuchonne [kapyʃ
ɔn]. Étymol. et Hist. I. Adj. 1. 1571 capuchonné « qui porte un capuchon » (M. de La Porte, Epithetes, 359 vods Hug.), supplanté par encapuchonné* au xixes.; spéc. 2. 1835 bot. (Ac. : les pétales de l'ancolie sont capuchonnées). II. Verbe 1861 ch. de fer capuchonner, supra. I dér. de capuchon*; suff. -é*. II dénominatif de capuchon*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 1. |