| CAPUCHE, subst. fém. Coiffure féminine en forme de capuchon* et qui se prolonge sous forme de pèlerine. Un casaquin à capuche (Erckmann-Chatrian, Hist. d'un paysan,t. 1, 1870, p. 436):Sa femme se défit; elle enleva rageusement sa capuche naguère blanche et maintenant bise comme un torchon et bonne à tordre.
Huysmans, Les Sœurs Vatard,1879, p. 41. Rem. On rencontre ds la docum. le subst. fém., région. capiche. ,,Capuchon en étoffe ou en laine que les femmes portent et qui descend jusque sur les épaules, capeline`` (Canada 1930). Allons mon parrain, faut pas vous mouiller; faut prendre ma capiche sur votre dos (G. Sand, Jeanne, 1844, p. 91). Attesté ds Guérin 1892 et Quillet 1965. Prononc. : [kapyʃ]. Étymol. et Hist. 1507 pic. habill. capuche « capuchon » (Arch. Nord, B 3496, no123697 ds IGLF Litt.) − 1618 (J. Godard, La nouvelle Muse ou les Loisirs, p. 111); maintenu ds de rares dict. dial. du Nord (Hécart; Haust avec l'indication ,,archaïque``; Verm.); 1807 expr. vicieuse en Lorraine habill. (Michel, p. 3 : Capuche n'est pas français. Capuce ou Capuchon), enregistré aussi dans d'autres régions comme terme incorrect pour capuce ou capuchon jusqu'au mil. du xixes. (E. Molard, Le Mauvais lang. corrigé, 1810, p. 61; M. Pomier, Loc. vicieuses de la Haute-Loire, 1835, p. 167; B. Julien, Le Lang. vicieux corrigé, 1853); 1863 (Littré). Dér. de cape*; suff. -uche*. Fréq. abs. littér. : 15. Bbg. Hope 1971, p. 149, 174, 280. |