| CAPITONNAGE, subst. masc. TAPISSERIE. Action de capitonner. Un atelier de sellerie pour le capitonnage et le garnissage des cousins (Ch. Bricka, Cours de ch. de fer,t. 2, 1894, p. 121).− P. méton. Ouvrage capitonné : 1. La puissante voiture fila (...). Les yeux fermés, enfoncé dans le capitonnage à la place juste où s'était appuyée Anne, Augustin s'absorbait dans un silence forcené.
Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 202. ♦ P. métaph., péj. ou iron. : 2. Un remous heurte ma grande carcasse maigre au capitonnage rondelet de Mr Cléophas. Pas moyen de l'éviter.
A. Arnoux, Algorithme,1948, p. 166. − Spéc., MÉD. ,,Procédé chirurgical destiné à supprimer une cavité (anévrisme, etc.) par rapprochement de ses parois opposées prises en masse au moyen d'une suture`` (Méd. Biol. t. 1 1970). Prononc. et Orth. : [kapitɔna:ʒ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1871 (Th. de Langeac, L'Univers illustré, 14 oct. ds Littré Suppl.). Dér. du rad. de capitonner*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 16. |