| * Dans l'article "CANALICULE,, subst. masc." CANALICULE, subst. masc. Petit conduit; branche de ramification d'un canal plus important formant avec d'autres un réseau très dense. A.− ANAT. Canalicules transversaux métamériques (M. Caullery, L'Embryol., 1942, p. 95); dédale de canalicules entrecroisés (P. Morand, Aux confins de la vie,1955, p. 30): La bile sécrétée par les cellules hépatiques passe dans les canalicules biliaires situés entre celles-ci. Ces petits canaux convergent pour aboutir à des canaux plus volumineux qui finalement constituent un canal hépatique pour le lobe droit et un canal hépatique pour le lobe gauche du foie.
Quillet1965, p. 128. − P. ext., BOT. Un réseau de canalicules et de vésicules traversant le cytoplasme d'une membrane à l'autre (Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 768). B.− ARCHIT. Petite rainure. Creuser des canalicules sur le fût d'une colonne (Lar. 20e). Prononc. : [kanalikyl]. Étymol. et Hist. 1820 bot. (Lav.). Dér. de canal*; suff. -(ic)ule*. DÉR. 1. Canaliculaire, adj.,zool. et bot. a) Qui se développe dans les conduites d'eau. Conferves canaliculaires. b) Qui a la forme d'un canalicule. Orifices intra-canaliculaires (Quillet 1965, p. 172). − Seule transcr. ds Littré : ka-na-li-ku-lê-r'. − 1reattest. 1838 hist. nat. (Ac. Compl. 1842); de canalicule, suff. -aire*. 2. Canaliculé, ée, adj. zool.Qui est creusé ou prolongé en forme de canal. Tige osseuse canaliculée qui se porte vers le bout du museau (Cuvier, Leçons d'anat. comp., t. 2, 1805, p. 74).− Seules transcr. ds Land. 1834 et Littré : ka-na-li-ku-lé, fém. -lée. − 1resattest. 1803 bot. (Boiste); 1805 anat. (Cuvier, loc. cit.); malgré un léger hiatus chronologique, de canalicule, suff. -é*. |