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CALVILLE, subst. fém.
BOT. ,,Pomme à peau rouge et blanche, un peu côtelée et très savoureuse`` (Fén. 1970) :
Là, s'élève au milieu de sa nombreuse cour, La reine des vergers, l'honneur de ce séjour; La calville pendant au flexible branchage, Mêle un pourpre douteux au vert de son feuillage. Michaud, Le Printemps d'un proscrit,1803, p. 83.
Rem. Masc. ds Ac. 1798-1932, Besch. 1845, Littré, DG, Guérin 1892.
Prononc. et Orth. : [kalvil]. Ds Ac. 1762-1932. Fér. 1768 renvoie à calleville. On rencontre la var. calvil ds Ac. Gastr. 1962 et à côté de calville ds Lar. 19e. Ds Besch. 1845 on distingue calvil (pommier), calville (fruit). Étymol. et Hist. 1544 calvil (Jardinier françois ds Roll. Flore t. 5, p. 90); 1626 poire de calville (Document cité ds Annales de la soc. linn. d'Angers, 1856, p. 175, ibid.); 1650 calville (Chapelain, Pucelle ds DG : Une pomme fort belle Qu'en langage fruitier de Calville on appelle). Du nom de la commune de Calleville (département de l'Eure) d'où est originaire cette sorte de pomme. Fréq. abs. littér. : 8.