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CALOYER, ÈRE, subst.
Religieux grec de l'ordre de Saint-Basile :
Dieu, n'en déplaise au prêtre, au bonze, au caloyer, Est capable de tout, lui qui fait balayer Le bon goût, ce ruisseau, par Nisard, ce concierge, Livre au singe excessif la forêt, cette vierge, ... Hugo, L'Art d'être grand-père,1877, p. 63.
Prononc. et Orth. : [kalɔje], fém. [-jε:ʀ]. Transcr. donnée ds Pt Rob., Pt Lar. 1968, Lar. Lang. fr. ainsi que ds Littré et Fél. 1851. Pour Fouché Prononc. 1959, p. 37 et 45 ,,-oy- se prononce [-ɔj-] ds oyat, caloyer, coyau, coyer, coyot, coyote, coyoté, ayant compte``. À comparer avec les transcr. de Land. 1834 ([kaloê-ié]) et de Gattel 1841, Nod. 1844, DG et Barbeau-Rodhe 1930 ([kalwaje]) dans lesquelles la diphtongue -oy- a suivi l'évolution normale; à ce sujet cf. aboyer. Pour les hésitations de la prononc. de ce mot, cf. également Buben 1935, § 78. Ds Ac. 1762-1878. Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop. et Quillet 1965 admettent la var. caloger. Étymol. et Hist. xives.-xves. caloier (E. Deschamps, IX, 156, A. T. ds R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 289); 1509 caloyer (J. Le Maire, Œuvres, III, 371, Stecher, ibid.). Empr. au gr. mod. kalogeros (g se prononçant y) proprement « bon vieillard » gr. κ α λ ο ́ ς « beau » (en gr. class.) puis « parfait » (en gr. post-class.) et γ ε ́ ρ ω ν « vieillard »; cf. le m. fr. calogere, 1418 (Caum., Voy. d'oultr., p. 45 ds Gdf. Compl.). Fréq. abs. littér. : 4.