| CALOMEL, subst. masc. CHIM., COMM. Poudre blanche altérable à la lumière, utilisée notamment comme purgatif et comme vermifuge. Nom sc. chlorure mercureux. Synon. mercure doux (vx).Donner, prendre du calomel; pommade au calomel. Voyons, un tout petit laxatif. Un centigramme de calomel dans une cuillerée d'eau (Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 119).Je prends du calomel, car j'ai la vésicule douloureuse (Gide, Journal,1942, p. 115).Prononc. et Orth. : [kalɔmεl]. Ds Ac. 1878 avec la var. calomélas. Ds Ac. 1932 sans cette var.; on rencontre cette var. encore ds Ac. Compl. 1842, Land. 1834, Littré, Guérin 1892, DG (qui est le dernier dict. à la transcrire : kà-lò-mé-làs') et Quillet 1965 (,,anc. calomélas``). Étymol. et Hist. 1751 (Encyclop. t. 2). Composé du gr. κ
α
λ
ο
́
ς « beau » et de μ
ε
́
λ
α
ς « noir », ainsi nommé parce que la poudre noire utilisée en début de préparation est noire (Littré); cf. en angl. dès 1675 calomel (Wiseman, J. Surg. ds NED); le corps aurait été découvert en 1611 (Littré-Robin). Fréq. abs. littér. : 7. |