| CALANCE, CALENCE, subst. fém. Chômage technique (notamment en typographie) par manque de copies. Caler. − Pour un typo, c'est s'arrêter de travailler parce que la besogne manque; on appelle de même calance l'arrêt des machines ou de la composition (G. et H. Coston, L'A.B.C. du journ.,1952, p. 192).Prononc. et Orth. Seule transcr. ds Littré (forme calance) : ka-lan-s'. Lar. 19e, Littré et Nouv. Lar. ill. enregistrent calence. Lar. 20eet Lar. encyclop. donnent calance et calence. Étymol. et Hist. 1808 calance (D'Hautel, Dict. du b.-lang.); 1840 calence (Proudhon, Qu'est-ce que la propriété? p. 223). Dér. du rad. de caler* terme en usage chez les ouvriers typographes (1808, D'Hautel, loc. cit.), ext. du sens de caler* « ne pas travailler »; suff. -ance*, -ence (FEW t. 2, 1, p. 59a). |