CALEBOMBE, subst. fém. Arg. Chandelle; p. ext. lampe électrique. Même sa calebombe elle le gênait... Il arrivait à l'éteindre pour mieux réfléchir (Céline, Mort à crédit,1936, p. 453).Tu devrais souffler la calebombe (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Combat contre les ombres, 1939, p. 229).Orth. Rob. seul dict. gén. à enregistrer le mot écrit calbombe. On rencontre cette forme dans de nombreux dict. d'arg. : Esn. 1966, Bruant 1901, Le Breton 1960, La Rue 1954, L. Rigaud, Dict. d'arg. mod., Suppl., 1888, Lar. 19eSuppl. 1890. La forme calebombe ds Sandry-Carr. 1963. Esn. 1966 mentionne d'autres var. cabombe (également ds Larch. Suppl. 1880 et ds Ch. Virmaître, Dict. d'arg. fin-de-siècle, 1894, p. 51 pour lequel cabombe est la meilleure forme), cabonde, cabande (également ds Larch. Suppl. 1880), calbèche; cette dernière var. s'écrit aussi calebêche ( cf. J. Lacassagne, P. Delvaux, L'Arg. du « milieu », 1948, p. 272). Étymol. et Hist. [1878 cabande « chandelle » (d'apr. Esn.)]; 1894 cabombe, calbombe, calombe (Ch. Virmaître, Dict. d'arg. fin-de-siècle); [1948 calebèche ( J. Lacassagne, P. Devaux, L'Arg. du « milieu »)]; 1936 calebombe, supra. Orig. inc. ( FEW t. 23, p. 50b); peut-être ca- tiré de camoufle* « chandelle » ou cal- tiré du prov. mod. caleu « lampe rustique » (lat. caliculus « petite coupe »). Fréq. abs. littér. : 3.
|