| CAGOUINCE, subst. masc. Péj. Petit chien : Monsieur. (...). Ma femme, donc, s'éveilla dernièrement avec l'idée d'avoir un chien. Une lubie, quoi! une turlutaine! Or, je ne peux pas sentir les cagouinces; ça pue, ça donne des puces, et ça pisse partout.
Courteline, La Vie de ménage,L'Amour de la paix, 1891, p. 250. Étymol. et Hist. 1891, supra. Orig. obsc.; il pourrait s'agir d'une formation sur un mot du sud de la France issu de cacare (v. chier) cf. prov. cagot « excrément » (v. cagot), langued. cageu « chie-en-lit » et caganis « culot, dernier éclos, dernier né » (Mistral), avec une finale pop. -ince, du type de celle du terme arg. cabince « lieu d'aisance » pour cabinet (Le Breton); cf. aussi le fr. pop. cagouinsse « lieu d'aisance » (San Antonio, Faut être logique, Paris, Fleuve noir, 1967, p. 175 : comme un écolier qui sollicite du maître la permission d'aller écrire à l'eau chaude le prénom de sa bonne amie contre l'ardoise des cagoinsses). |