| CAFETIER, IÈRE, subst. Tenancier, (ière) d'un café, d'un débit de boissons. Synon. cabaretier.Les coiffures chinoises de la belle cafetière, au luxe de laquelle contribuaient les gros bonnets de Soulanges (Balzac, Les Paysans,1844-50, p. 312):Quand je t'ai eu quittée, je suis entré dans ce cabaret près du chemin de fer et le cafetier m'a demandé poliment des nouvelles de « Madame ».
Flaubert, Correspondance,1852, p. 48. Rem. Rare au féminin. Prononc. et Orth. : [kaftje], fém. [-jε:ʀ]. Fér. 1768 écrit caffetière. Étymol. et Hist. A. Cafetier a) 1680 « marchand de café en fève » (Rich.); b) 1740 « personne qui tient un café » (ibid.). B. Cafetière 1782 « celle qui tient un café » (Mercier, Tableau, LXXI dans Brunot t. 6, p. 1355). A dér. de café*; suff. -ier*; -t- consonne de soutien p. anal. avec des mots tels que papetier*, Nyrop t. 3, § 89, 6o. B fém. de A. Fréq. abs. littér. : 94. BBG. − Darm. 1877, p. 73. − Dauzat Ling. fr. 1946, p. 30. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 188. − Désignations de qq. postes de la hiérarchie hôtelière. Meta. 1971, t. 16, p. 173. |