| CACHE-CACHE, subst. masc. inv. Jeu d'enfants dans lequel un joueur désigné par le sort cherche les autres qui se sont cachés. Jouer à cache-cache; faire une partie de cache-cache. Synon. anc. cligne-musette :1. Cécile ne répond pas; elle baisse la tête; elle respire à peine... Dans les parties de cache-cache, quand on voit celui qui vous cherche s'approcher sans vous voir, vous frôler presque, et passer...
R. Martin du Gard, Jean Barois,1913, p. 225. − P. métaph. (Jeu de) cache-cache : 2. Elle me raconta tout (...)... Tout ce que me cachait ce petit sournois de Rouletabille. Évidemment, ce jeu de cache-cache ne pouvait durer et ils s'étaient bien devinés tous les deux.
G. Leroux, Le Parfum de la Dame en noir,1908, p. 90. 3. Dans ce grand « cache-cache » qui se joue dans la mémoire quand on veut retrouver un nom, il n'y a pas une série d'approximations graduées. On ne voit rien, puis tout d'un coup apparaît le nom exact et fort différent de ce qu'on croyait deviner.
Proust, Sodome et Gomorrhe,1922, p. 650. ♦ Jouer à cache-cache. Se montrer et disparaître tour à tour. Rem. Attesté dans les dict. gén. à partir de Ac. 1835. PRONONC. : [kaʃkaʃ]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1778 (Courrier de l'Europe, gazette anglo-fr. par Serre de Latour, Morande, Brissot, Comte de Montlausier d'apr. Lar. Lang. fr.); 1780 (Année littéraire [Amsterdam et Paris, 1754-90] VIII, p. 343).
Redoublement de la forme cache du verbe cacher*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 80. |