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CABILLOT, subst. masc.
A.− MAR. Cheville de fer ou de bois dur, logée dans les trous des râteliers, servant à amarrer les manœuvres courantes. Cabillot d'amarrage, de tournage :
Les cordelettes [suspentes du ballon] (...) se terminent en cordes tressées finissant en boucles qui viennent s'attacher aux cabillots en bois fixés par un transfil continu au cercle de suspension. L. Marchis, Leçons sur la nav. aérienne,1904, p. 79.
B.− Arg. de la mar. Soldat de l'armée de terre. L'ennemi naturel du matelot, c'est le soldat passager, plus souvent nommé cabillot, à cause de l'analogie qu'on peut trouver entre une demi-douzaine de cabillots − chevilles − alignés au râtelier et des soldats au port d'armes (France1907).
Prononc. et Orth. Cf. cabillaud. Seules transcr. de cabille dans Land. 1834 : ka-bi-ie (avec yod) et dans Gattel 1841 : ka-bi-llie (avec [λ] mouillée). Ac. Compl. 1842 : ,,Les cabillots s'appellent aussi cavaillots et quinconneaux``. La forme cabille est attestée dans Land. 1834 et dans Gattel 1841 qui donne également cabilah. Homon. cabillaud. Étymol. et Hist. 1687 mar. (Desroches, Dict. d'apr. Arveiller dans Fr. mod., t. 25, p. 307 : Cabillots, sont des petits bouts de bois); 1838 arg. mettre un cabillot en travers de sa langue « résoudre de se taire » (Esn.); 1889 flanquer un cabillot « frapper un fistot avec un cabillot » (d'apr. R. Coindreau, L'École navale et ses traditions, l'argot baille, p. 95). Empr. au prov. cabilhot « cheville » attesté en langued. (Mistral) et en gasc. (Palay; Lespy, Raymond, Dict. béarnais anc. et mod., Montpellier) dér. de cabilha « cheville » (Mistral), attesté dep. 1283 (cavilha dans Rayn., s.v. cavilla) corresp. au fr. cheville*. Fréq. abs. littér. : 2.
BBG. − Coindreau (R.). L'Arg. de l'Éc. navale. Vie Lang. 1961, p. 69.