| BYRONISME, subst. masc. Didact., rare A.− Manière d'être, de vivre, en particulier de penser, de sentir et de s'exprimer, proche de celle de Byron. Chopin, si dandy dans son byronisme (Zola, L'Œuvre,1886, p. 218);byronisme latent et dissimulé (L. Daudet, Le Stupide XIXesiècle,1922, p. 84): ... les premiers keepsakes venaient de paraître, la mélancolie pointait pour les femmes, comme plus tard, le byronisme pour les hommes, et les cheveux du sexe tendre commençaient à s'éplorer.
Hugo, Les Misérables,t. 1, 1862, p. 159. B.− Genre, école, influence littéraire de Byron. Rem. On rencontre dans la docum. le verbe intrans. byroniser. User de la manière de Byron ou de ses personnages. Mais voyez-vous ce brave Jean-des-Figues au milieu du lit (...) Jean-des-Figues inspiré, gesticulant, byronisant, ironisant (P. Arène, Jean des Figues, 1870, p. 105). Prononc. : [bajʀ
ɔnism̥]; seule transcr. dans Lar. Lang. fr. Pour la prononc. [biʀ
ɔn-] cf. byronien. Étymol. et Hist. 1862, supra. Empr. à l'angl. byronism (1817 dans NED); dér. (avec suff. -ism; -isme*) du nom de Byron, v. byronien. Fréq. abs. littér. : 2. BBG. − Behrens Engl. 1927, p. 247. − Bonn. 1920, p. 177. |