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BUSTE1, subst. masc.
A.− Partie du corps humain allant de la taille au cou. Synon. torse :
1. Michel était un homme jeune, vigoureux et laid. Sa laideur venait d'abord d'un défaut de proportions. Il était de taille moyenne, mais les jambes étaient longues, et le buste était court et la tête massive. R. Bazin, Le Blé qui lève,1907, p. 4.
SYNT. a) Buste droit, long, petit, raide; une personne tout en buste. b) Incliner, pencher, redresser, relever le buste; garder, tenir le buste droit; rejeter le buste en arrière.
Spéc. Poitrine. Il était petit, large de buste, musculeux comme un lion (Balzac, La Duchesse de Langeais,1834, p. 243).
B.− P. ext.
1. Partie supérieure du corps humain, comprenant la tête et le torse :
2. ... telles sont les scylles et les sirènes qui chantent dans la mer. Elles ont un buste de femme et une queue de poisson. Tels sont aussi les centaures, hommes jusqu'à la ceinture et chevaux pour le reste. A. France, L'Île des pingouins,1908, p. 52.
2. P. méton. Représentation, le plus souvent sculptée, de la tête et de la partie supérieure du torse :
3. Henri VIII, qui combla Wolsey d'honneurs et de richesses, ne pouvait manquer ici. Holbein l'a peint deux fois, en buste et en pied. Michelet, Sur les chemins de l'Europe,1874, p. 58.
SYNT. Buste en marbre, en plâtre; le buste de la République, de Marianne; buste en Hermès; portrait en buste; faire le buste de qqn.
Rare. Modelage, sculpture du torse seul :
4. Une excentrique distinguée que cette comtesse Greffulhe (...). On causait ce soir d'un buste de son torse en gutta-percha, modelé par le sculpteur Franceschi, buste qui lui évite les fatigues de l'essai d'une robe et qu'elle garde dans une chambre fermée à clef, pour que la représentation fidèle de son corps n'ait pas à subir l'indiscrétion de regards profanes. E. et J. de Goncourt, Journal,1890, p. 1126.
PRONONC. : [byst].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1546 bust « partie du corps située au-dessus de la ceinture » (Rab., III, 38 dans Hug.); 1549 buste (Est.); 2. 1680 sculpt. un beau buste (Rich.). Empr. à l'ital. busto (FEW t. 1, p. 651a; Wind, p. 159; Hope, p. 170; DEI) attesté dans Batt., au sens 1 dep. le xives. (Dante) et au sens 2 av. 1729; issu du lat. class. bustum « bûcher funèbre », d'où « tombeau » (en partic. monument funéraire orné du buste du mort), issu du verbe amburere (amb-urere) « brûler autour » faussement analysé am-burere, -bustus (v. brûler).
DÉR.
Bustier, subst. masc.Sous-vêtement féminin emboîtant le buste, de la poitrine à la taille, sans bretelles (cf. soutien-gorge). Attesté dans Lar. encyclop., Rob. Suppl. et Lar. Lang. fr. Rob. Suppl. indique que le mot bustier désigne aussi un ,,vêtement de même forme porté avec une jupe du soir``. Rob., Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr. enregistrent aussi le sens de « sculpteur spécialisé dans la production de bustes ». [bystje]. 1reattest. 1954-55 témoignage oral; dér. de buste1, suff. -ier*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1 239. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 196, b) 1 579; xxes. : a) 2 275, b) 2 033.
BBG. − Greive (A.). Zur Wortfamilie von lat. fūstis/fūstigare im Romanischen. In : [Mél. Meier (H.)]. München, 1971, pp. 167-178. − Hope 1971, p. 170. − Wind 1928, p. 159.