| BURGAUDINE, subst. fém. CONCHYLIOLOGIE. Nacre fournie par la coquille du burgau* : ... voilà en laque noire, pointillée d'or, des reproductions de Boucher, de Joseph Vernet, d'un portrait de Frédéric Le Grand; en voici en burgaudine ombrée au burin, en voici en porcelaine.
Du Camp, En Hollande,1859, p. 65. Prononc. : [byʀgodin]. Étymol. et Hist. 1654 burgadine (Du Tertre, Hist. gén. des Iles d'Amérique, Paris, Langlois, p. 290); 1694 burgandine (Corneille, s.v. burgau); 1838 burgaudine (Ac. Compl. 1842). Dér. de burgau dont on relève la graphie burgan en 1611 (Cotgr.) qui représente peut-être une coquille, comme la graphie burgandine pour burgaudine reprise par la tradition lexicogr. dep. Corneille 1694; suff. -ine*. Les dict. connaissant le mot par la tradition écrite, il a pu y avoir confusion dans l'écriture got., entre n et u; ou peut-être, en cas de tradition orale, attraction phon. par brigandine, gourgandine. Fréq. abs. littér. : 1. |